Le Rimbaud Warrior

 

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Moi A bord de ma galère...

Le Rimbaud Warrior est une petite embarcation perdue, à l'éthylomètre dérèglé voguant depuis plus d'une saison en enfer.

mercredi 12 décembre 2007

C'est de saison !

La fin de l'année est là et j'ai envie de parler d'une créature tout à fait fascinante. Son caquetage incessant peut laisser de marbre, voire énerver, tant il est souvent haut-perché. Et pourtant, c'est l'atout principal de sa parade nuptiale, avec sa fourrure à la couleur changeante (tirant vers le blanc jaunasse dans la plupart des cas) et son jean serré mettant en valeur ses bourrelets et sa cellulite. Mesdames et messieurs, Noël approche, il est temps de parler des dindes !

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vendredi 24 août 2007

De retour !

J'ai de nouveau accumulé assez de haine pour écrire un billet... Attention, celui-ci s'annonce brute et sauvage comme une tempête de neige. Et puis c'est presque de saison, finalement.
Message à caractère écologique :
Chers autres humains, le climat se dérègle, tout le monde en souffre (Et le pollueur, salpêtre-i pas de culpabilité ?), il est nécessaire congère notre planète !

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samedi 7 juillet 2007

Of cats and men

Puisqu'on me réclame à corps et à cris un nouveau billet (Cornegidouille ! j'ai des fans !) je me mets à la tâche.

Je vais donc me saisir de nouveau de mon arme mortelle (Un clavier peut être extrêmement dangereux entre des mains expertes. A coté, le bretzel présidenticide n'est qu'une simple pâtisserie pseudo-teutonne) pour hurler ma haine de l'humanité et du genre humain (Je hais suffisamment les journalistes pour les mettre à part).


Notez que j'ai de bonnes raisons (Un grand homme (Pierre Desproges) a dit que "le vrai misanthrope, c'est celui qui aime trop les humains pour accepter qu'ils puissent être médiocres"). Chaque jour, ou presque, une nouvelle raison de détester mes semblables me saute au visage, comme l'espèce de Zébulon jaune des faux pots de moutarde. De façons plus ou moins violente, plus ou moins pressante. Croiser une personne sentant la transpiration à 8h du matin dans un supermarché ne fait monter mon misanthrocompteur que d'à peine un ou deux degré, tant le fait est navrant de banalité (Quelque part, c'est bien ça le pire, on arrive presque à s'habituer à la nullité des autres êtres humains). même chose pour la pauvre tête de noeud bouffie de sa prétendue et auto persuadée supériorité qui vous bouscule sans vous regarder, vous adressant un, il l'espère, cinglant "Excuse-toi". Ce que je m'empresse de faire avec une de ces joies pleines et primaires qui ne peut vous être donnée que par la confirmation de votre intelligence et votre valeur, comparé à ce pauvre plouc, que j'imagine ravi de son trait d'esprit croyant m'avoir humilié et s'être fait respecter, qui ne sait même pas que s'excuser soi-même est l'un des pires affronts imaginables.


Non, ces exemples de situation que nous vivons tous un jour ou l'autre ne sont pas la cause de ma vraie misanthropie, de celle qui me pousse à me méfier de chaque nouvelle personne que je rencontre. Un sale est sale. Un idiot est idiot. Je ne répète ces lieux communs que pour insister sur le fait que dans ce genre de cas, on se rend compte tout de suite que la personne concernée ne mérite que de l'ignorance, au mieux un vague mépris.
Ce qui me conforte dans ma misanthropie, c'est le fait de trouver un chaton mourant sur le trottoir d'une avenue très fréquentée de Lyon. Cet exemple apparemment anodin et classique est pourtant révélateur :

D'une part, ça signifie que la personne responsable de l'état de l'animal (Un conducteur l'a percuté ? Ou peut-être que quelqu'un s'en est débarrassé en le jetant de sa voiture au passage...) ne s'est pas arrêtée pour prendre les mesures qui s'imposaient, à savoir amener le chaton chez le vétérinaire le plus proche.

D'autre part, que vu la fréquentation de l'avenue en question, de nombreux piétons sont passés devant la pauvre bête sans rien faire, la laissant agoniser dans son sang. Moi-même, je n'étais pas seul quand je l'ai vu. Je suis l'unique personne qui a pris 2 minutes pour s'arrêter voir s'il était vivant, puis l'amener chez un vétérinaire.


Je pars du principe que ce qu'on peut faire à un animal, on peut le faire à un être humain. Si j'avais eu la force physique de Lennie, je pense que les autres piétons finissaient dans leur clinique à eux, celle pour humains...
Ou pas, finalement. Le temps passé à taper sur ces moitiés de primate pour leur inculquer un peu d'humanité étant autant de temps en moins pour sauver la vie habitant le petit quadrupède accidenté, qui va beaucoup mieux à présent, pour ceux d'entre vous que ça intéresserait.


Tout est bien qui finit bien donc. Il n'y a pas mort d'homme, ni de chat, cette banale aventure n'a pour seules conséquences qu'une perte de confiance en mes semblables et un léger trou dans mon budget pour permettre à mon nouveau compagnon de vivre. Il est temps de refermer la boite à haine. Les personnes les moins habituées pourraient faire une overdose dans quelques lignes à peine, si je continuais ainsi. Au revoir, donc, je m'en retourne m'insurger des petits riens qui nous pourrissent l'existence et peaufiner ma technique d'enfonçage-de-portes.

samedi 21 avril 2007

Déboires déshydratants...

En esperant qu'on me pardonne l'indigence humoristique et intellectuelle du calembour présent dans le titre, voici un billet qui ne parle pas des élections.

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jeudi 25 janvier 2007

A brave new world

Attention, ce billet ne parle pas de l'abbé Pierre !

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