Quoique, c'est trop tard, je cite son nom, donc j'en parle... Misère.

Dites donc, deux billets en un mois, on se croirait revenu aux débuts de ce blog.

Qu'est ce qu'on m'apprend récemment ? Des chercheurs britanniques veulent s'amuser à créer un hybride humain/animal ? A l'heure où l'évêché de Fréjus appelle à ne pas donner au téléthon sous prétexte de recherche sur les cellules souches (Ah, l'église, quelle merveille de progressisme, de tolérance et d'amour de l'autre tant qu'il a les mêmes valeurs, idées, vues... opinions - Ce qui est une jolie façon de dire "oeillères", je le rappelle), voilà qui est osé.
Ma première réaction a été de crier au loup, d'imaginer que la perfide Albion se transformait petit à petit en une succursale des amis du docteur Moreau où tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Puis, je me suis renseigné, armé de mes ridicules connaissances en biologie et en génétique. Et il se trouve que ce procedé existe déjà, et depuis longtemps.

Je suis même en mesure d'affirmer que c'est le principal moyen de reproduction utilisé par la gent anglaise (Alors qu'une jante en métal est beaucoup plus pratique et solide, quelle idée) ! J'ai des preuves !
Mon raisonnement est simple : Les anglais sont les inventeurs de la vache folle. Et bien, si nous rapprochons cette donnée simple à l'existence de doux dingues célèbres comme, par exemple, les Monty Pythons. Ou Terry Pratchett. Ou encore ces millions d'anonymes capable d'avaler fish&chips et jelly, arrosés de bière tiède, sans jamais vomir... C'est bien simple, l'anglais est un pur produit de l'ovocyte d'une vache Creutzfeld-Jakobienne et d'un embryon d'origine inconnue (Mais probablement britannique) ! La conspiration est à présent aussi éventée qu'un mauvais whisky !

Plus sérieusement (Oui car je plaisantais auparavant. Il est donc inutile d'alerter la presse...Alors posez ce téléphone, merci), l'embryon hybride ainsi créé est humain à 99.5%, le seul matériel animal restant dans la cellule n'est autre que ces bonnes vieilles mitochondries, qui fournissent l'énergie nécessaire au fonctionnement de la sus-dite cellule. Un peu comme les céréales Nestlé en moins pesticidé.

Et donc, ma conclusion : Où est le mal ? Si Lavoisier n'avait jamais pris le risque d'ouvrir un cadavre (Formellement interdit par l'institution pleine de compassion que je citais plus haut et qui faisait encore école à l'époque) on mourrait encore de nos jours de l'appendicite. Bon, ça peut arriver, mais c'est pas de bol, vous avouerez. C'est le genre de broutille qui ferait marrer même Félix Faure, qui est pourtant mort d'un orgasme. La science DOIT donc transgresser des interdits et ne pas avoir peur de choquer. D'ailleurs, ça ne choque personne quand on parle de greffe d'un organe animal sur un humain... C'est résolument la même chose ici (Mais, j'admets, à l'inverse : On greffe un humain sur une mitochondrie animale. Mais, franchement, si on devait s'attarder sur chaque détail...), et si ça peut guérir ou soulager des gens qui souffrent, je suis plutôt pour. Et puis comme ça, on ne nous fera plus chier une fois l'an avec Yannick Noah en parrain de petits handicapés... Qui de toutes façons ne se déplacent que pour bien indiquer aux cambrioleurs qu'il n'y a personne chez eux et qu'ils peuvent tout déménager sans souci aucun.