...Ou peut-être que je me mélange les pinceaux.

Voilà donc la situation inconfortable dans laquelle je me trouve actuellement : Je n'ai plus de vidéo à vous mettre sous la dent, il va donc falloir que je propose du contenu par mes écrits uniquement. Dur.

C'est qu'il est loin le temps du cache-misère multimédia ! Et il va falloir que je m'y habitue, que je trouve des sujets interessants (Et là, attention, piège ! Car ce qui est interessant pour moi ne l'est pas forcément pour vous !) et que j'y injecte assez de matière pour modeler de beaux petits billets garantis 100% naturels, travaillés à la sueur de mes neurones et à l'impulsion électrique de mes extensions metacarpiennes. Et vice et versa.

Donc, disais-je avant de me couper moi-même la parole, il faut trouver un sujet. Bien.
- Essayons "Je" : C'est un peu narcissique, et puis je n'ai rien d'interessant à raconter sur moi, je le sais bien, je me connais et d'ailleurs je me ressemble comme deux gouttes d'eau.

- Au tour de "Tu" : Non, ça ne colle pas vraiment non plus, tout simplement parce que pendant que tout le monde pensera que je lui parle en particulier, tous les autres seront jaloux.

- "Il" : Oui, c'est pas mal ça...Mais de quel "Il" parler ? En plus, je suis sur que... Si je réfère à un canari par ce "Il", on me reprochera de faire de l'humour facile (Notez l'alexandrin).

- "Nous", "Vous", "Ils" : Le problème des pluriels, outre le fait qu'ils peuvent devenir une véritable gageure à accorder, c'est que très souvent ils représentent des sujets multiples sans tous les nommer individuellement, et qu'on est alors bien en peine de dire si on connait toutes ces personnes cachées (les pleutres !) derrière l'anonymat du nombre. C'est à se demander pourquoi la langue française appelle encore ces pronoms pluriels des pronoms personnels alors que la langue de boeuf est une merveille dés lors qu'on lui ajoute des légumes et de la béchamel.

Reste le sujet ouvert, qu'il faut trouver, décortiquer, analyser, tourner et retourner suivant le soleil et arroser une fois par semaine en ajoutant du terreau si besoin. Le sujet ouvert est souvent une question...
Comme par exemple : "Combien font 2+2 ?"

A laquelle je répondrai : "Non, moi je suis pour".